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- 2014 Mars: Les égoutiers de Paris

Les employés d'Eau de Paris entendent interpeller les élus sur la dangerosité de l'amiante qui serait «présente dans le revêtement des conduites d’eau des égoûts et des galeries souterraines».

Les employés d'Eau de Paris entendent interpeller les élus sur la dangerosité de l'amiante qui serait «présente dans le revêtement des conduites d’eau des égoûts et des galeries souterraines». | DR

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Ils se sont allongés place de l’Hôtel-de-Ville (IVe) ce jeudi matin. Et vont remettre ça vendredi...

Des employés de Eau de , entreprise municipale, ont manifesté à l’horizontale pour leur 4e jour, avec leurs banderoles de l’Intersyndicale  et CFDT «Amiante, la mairie savait !».

A quatre jours du scrutin, ils entendent interpeller les élus sur la dangerosité de ce produit cancérigène, qui serait «présent dans le revêtement des conduites d’eau des égoûts et des galeries souterraines».<btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px;">

 
Certains des employés du secteur distribution auraient été exposés.

 

Selon Romaric Montbobier, délégué syndical CGT d’Eau de Paris, cela fait deux ans qu’ils tirent la sonnette d’alarme et que la mairie a été prévenue. «En vain». 

A l’Hôtel de ville, on indique qu’il ne s’agit que d’une trentaine de manifestants et on se défend : «Ils sont en négociation et ont été reçus par la direction des ressources humaines à Eau de Paris et à la ville». 

Vendredi, les manifestants ont prévu d’aller «devant les locaux de campagne d’Anne Hidalgo».

 

-2014- Mars: Le gang des égoutiers de Bessières

 Une banque dévalisée en creusant un tunnel près de Toulouse

A la façon d'un "gang des égoutiers", des cambrioleurs ont dévalisé une agence bancaire de Bessières, en Haute-Garonne, en accédant à la salle des coffres par un tunnel creusé à partir d'une canalisation, a-t-on appris mardi auprès des gendarmes et du parquet. 

Les malfaiteurs ont pénétré dans la salle des coffres située en sous-sol, en passant par un tunnel qu'ils avaient creusé sous terre dans le prolongement d'une canalisation d'évacuation des eaux", a raconté à l'AFP le procureur à Toulouse Michel Valet.

Un cambriolage commis à la manière du "casse du siècle" perpétré à Nice il y a 38 ans. Pendant un week-end de l'été 1976, le "gang des égoutiers" - du malfaiteur Albert Spaggiari et de ses complices - avaient dévalisé la Société générale après avoir creusé un tunnel depuis les égouts jusqu'à la salle des coffres...

A Bessières (3.000 habitants), l'alerte n'a été donnée que mardi en fin de matinée à la réouverture de l'agence Crédit agricole, fermée depuis le samedi. Les responsables ont alors constaté que la salle des coffres avait été visitée, selon le parquet.

Un autre central téléphonique avait été incendié presque simultanément à Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) et des inscriptions au nom du Comité régional d'action viticole (CRAV) avaient été trouvées sur les lieux de ces attentats.Mais les forces de l'ordre étaient de toute façon bien occupées ces deux derniers jours à cet endroit, la commune de Bessières ayant déjà été le théâtre, dans la nuit de samedi à dimanche, d'un incendie volontaire ayant détruit un central téléphonique Orange et privé des milliers d'abonnés de communications téléphoniques et internet.

"On ne sait pas si un lien peut être fait entre ces affaires", a simplement commenté un officier de la gendarmerie, au tout début de l'enquête. "On est en droit de se poser très sérieusement la question", a déclaré de son côté le procureur, du fait de la concomitance des trois faits.

Mardi, des spécialistes en spéléogie de la gendarmerie ont été chargés d'explorer la galerie creusée par les cambrioleurs tandis que des techniciens d'identification criminelle prélevaient le moindre indice.

Le montant du butin qu'ils ont emporté n'a pas été donné. Selon le parquet, il était nécessaire de connaître précisément le contenu de chacun des coffres qui ont été vidés avant de pouvoir évaluer le préjudice.

En 1976, le "gang des égoutiers" avait emporté un butin évalué à 50 millions de francs, équivalant à 31 millions d'euros actuellement.

 

-2014- Mars: Les égoutierss de Paris Cuisardes en eau trouble

Pendant que vous évoluez à l’air libre, ils œuvrent sous terre. Leur job : empêcher l’engorgement des galeries. Zoom sur ces travailleurs de l’ombre.

 

On ne trouve pas de crocodiles dans les égouts de Paris. Mais des rats, par millions. Six millions précisément, qui auraient élu domicile dans les méandres souterrains construits sous Napoléon III. Ces rongeurs font partie du quotidien des égoutiers et participent même à leur mission – la lutte contre l’engorgement des galeries – en dévorant 800 tonnes de déchets organiques par jour. «Nous avons appris à vivre avec eux : c’est comme l’odeur, on s’habitue, commente Lionel Decaix, responsable des visites publiques et ancien égoutier lui-même. En général, ils se sauvent à notre approche. Si ce n’est pas le cas, il faut se méfier. Cela peut signifier qu’ils sentent un danger, comme une montée soudaine des eaux ou la présence de gaz mortels dans les tunnels.»

Alerte au gaz. Même si les travailleurs connaissent les endroits à risque, une asphyxie est vite arrivée. Les rats – mais surtout un appareil électronique qui mesure le taux d’hydrogène sulfuré et de méthane – donnent l’alerte. Les égoutiers disposent alors d’une dizaine de minutes pour enfiler leur masque et rejoindre un branchement d’accès qui les ramènera à la surface. Des évacuations qui restent heureusement peu fréquentes.

Mitrailleuse et wagon-vanne. Pour limiter les risques inhérents au métier, un collègue – un ancien généralement, car la tâche est moins éprouvante – surveille l’équipe près des plaques d’égout. Entre celui qu’on surnomme «l’homme du dessus» et ceux du dessous, la communication s’effectue grâce aux mar­t­eaux de trappe : deux coups pour être remplacé, trois pour voir le chef d’équipe, une frappe ininterrompue pour un danger imminent. «On ne descend jamais seul, poursuit Lionel Decaix. C’est cela qui crée de la soli­darité entre nous. Car même si on ne s’entend pas bien avec un collègue, on doit pouvoir compter sur lui, et inversement !»

Malgré les conditions de travail difficiles – les égoutiers bénéficient du régime d’insalubrité –, ce quinquagénaire est passionné par son métier et fier de l’environnement dans lequel il évolue : «J’ai passé trente ans dans l’œu­vre d’Eugène Belgrand et je découvre encore des choses.» Mitrailleuse, wagon-vanne et autres outils de curage font partie des inven­tions du savant à l’origine du réseau souterrain sous le baron Haussmann. Des outils toujours utilisés faute d’avoir inventé mieux.

En milieu hostile :
Les égoutiers descendent dans leur royaume souterrain par l’une des 34 000 plaques situées sur la voie publique. Ils peuvent avoir de l’eau (usée) jusqu’à mi-cuisses.Les gaz mortels représentent le premier danger. Mais  les chutes aussi peuvent être fatales dans des puits de 15 mètres de profondeur. Masques et harnais de sécurité sont de rigueur !

Cheminer dans le labyrinthe :
Dans les galeries, des plaques indiquent le nom des rues qui se trouvent au-dessus. Indispensable pour se repérer dans l’obscurité.

Débordement en surface :
Le curage des petits ouvrages et des grands collecteurs constitue la principale mission des égoutiers. Ils se chargent aussi de faire remonter des informations sur l’ensablement, les fuites, la présence de rats… Les services concernés peuvent ainsi mieux cibler leurs actions.

Marie Peronnau

 

 

 

-2013- Décembre France3 Besançon sur la dératisation: Les égoutiers se mobilisent pour la prise en compte de l'insalubrité de leur profession
Comme ailleurs en France, les égoutiers de Besançon restent aujourd'hui à la surface pour obtenir une prise en compte de l'insalubrité de leur profession alors que le gouvernement ouvre de nouveau le dossier de la pénibilité dans le cadre des réformes des retraites.

Par Isabelle Brunnarius
Publié le 26/11/2013 | 11:56, mis à jour le 26/11/2013 | 17:08
Mobilisation des égoutiers de Besançon

A Besançon,  14  des 16 agents territoriaux chargés de l'entretien des canalisations sont en grève ce matin. Ils demandent la reconnaissance de l'insalubrité de leur métier qui leur permettrait un départ en retraite anticipée. Ils ont été reçus par la maire de Besançon Jean-Louis Fousseret puis en préfecture. Les égoutiers ont une espérance de vie de 17 ans inférieure à la population. Une statistique que les égoutiers veulent voir prise en compte dans les négociations  prochaines en vue d'une réforme générale des retraites. Actuellement, rappelle le syndicat CGT, un décret permet de prendre en compte l'insalubrité de la profession d'égoutier dans le cadre d'un départ à la retraite anticipée à taux plein.


-2013- 03 décembre FRANCE 5

Les sales boulots

 Sans eux, les rues ne seraient qu'un immense chaos ou une montagne de déchets. Les égoutiers, les balayeurs, les éboueurs ou encore les personnes chargées de nettoyer la voie publique après un accident exercent un métier pénible et socialement dévalorisé, bien qu'indispensable à la collectivité. Christophe, ripeur à Bordeaux, consacre toute son énergie à défendre sa profession sur le blog qu'il a créé. Mais selon lui, changer l'image du métier est un combat perdu d'avance. A Bruxelles, Michael passe ses journées sous terre, le long des canalisations. Un métier plein d'aventures, bien qu'il soit dangereux et vaille à ses enfants de nombreux surnoms peu flatteurs. A Paris, Eddy est chargé de nettoyer les voies publiques après un ccident. Tous racontent leur fierté et leur honte, parfois, de faire un métier jugé repoussant.

 

-2013-novembre
Métiers : Paris expose le travail de ses égoutiers

Métiers : Paris expose le travail de ses égoutiers

De fin novembre à mars 2014, les mairies d’arrondissement de Paris exposeront des clichés réalisés par Sélène de Condat dans les égouts de Paris. La photographe a partagé pendant six mois le quotidien des
égoutiers de la ville et offre un regard sur des femmes et des hommes passionnés par leur métier.


Les égouts de Paris incarnent un cite de visite incongru pour les touristes de la Capitale et un patrimoine considérable pour les Parisiens. Pour certains, ils constituent un lieu de travail à part entière. Sélène de Condat, photographe, a partagé pendant 6 mois le quotidien d’hommes et de femmes égoutiers. Des expositions issues de ce travail seront présentées dans différentes mairies de la ville.

2 500 kilomètres de canalisations
Les photos montrent les conditions éprouvantes dans lesquelles travaillent les égoutiers. Sur 2 500 kilomètres de canalisations enterrées, ils veillent à ce que les eaux usées s’acheminent sans difficultés jusqu’aux centres d’épuration situés en banlieue. La mission des égoutiers consiste à intervenir quotidiennement pour surveiller, entretenir et curer les égouts. Ils doivent s’assurer du bon écoulement des eaux vers les stations d’épuration, par temps sec comme par temps de pluie.
Ils collectent aussi des données sur l’état de conservation des galeries. Ils interviennent enfin en urgence en cas d’inondation, de difficultés de cheminement, ou de dysfonctionnements signalés.

258 égoutiers
Aujourd’hui, pas moins de 258 hommes et femmes travaillent dans les égouts au service des Parisiens. Cette exposition se veut un hommage à leur savoir-faire, elle rend visible un travail quotidien et indispensable, souvent méconnu du public.

L’exposition se tiendra dans les mairies d’arrondissement suivantes :
Mairie du 4e arrdt, du 25/11/13 au 14/12/13
Mairie du 15e arrdt, du 25/11/13 au 6/12/13
Mairie du 18e arrdt, 02/12/13 au 14/12/13/13
Mairie du 2e arrdt, du 24/02/13 au 14/03/13

 

-2013-novembre:

Le Luxembourg condamné pour n'avoir pas bien traité ses eaux usées

Le Monde.fr | 29.11.2013 à 19h00 | Par Martine Valo

Une station d'épuration écologique des eaux usées à Honfleur.

Deux millions d'euros d'amende : le couperet a fini par tomber. La Cour de justice de l‘Union européenne (CJUE) vient de condamner le Luxembourg pour un traitement insuffisant de ses eaux usées. Le Grand-Duché devra en outre s'acquitter d'une astreinte de 2 800 euros par jour, à partir du 28 novembre jusqu'à ce qu'il parvienne à faire fonctionner de façon satisfaisante l'ensemble de ses stations d'épuration. C'est un moindre mal : la Commission européenne avait demandé 3,2 millions d'euros plus 11 340 euros par jour. « C'est un arrêt correct, admet André Weidenhaupt, directeur de l'administration de la gestion de l'eau du Luxembourg. On va payer l'amende et accélérer au maximum les travaux de mise aux normes de nos installations. »

Actuellement, selon Bruxelles, seuls 7 % des cours d'eau luxembourgeois sont entièrement conformes aux exigences européennes. Une donnée que conteste le gouvernement du Grand-Duché. Ces mauvais résultats sont dus pour l'essentiel à un excès de nitrates. Comment se fait-il qu'un pays aussi prospère ne parvienne pas à résoudre ce problème d'épuration, alors qu'il est sous le coup d'une procédure lancée par la Commission européenne depuis 2005 ? Il lui est reproché de ne pas respecter une directive de 1991 censée s'appliquer en 1998.

EUTROPHISATION DE LA MER DU NORD

André Weidenhaupt met en avant quelques arguments géographiques. D'abord, les rivières luxembourgeoises, comme celles de la Belgique et des Pays-Bas, charrient des nutriments qui participent à l'eutrophisation de la mer du Nord, déjà bien mal en point. C'est la raison pour laquelle ces territoires dans leur ensemble sont déclarés comme « zone sensible » et donc soumis à une obligation de traiter leurs eaux de façon plus poussée. Ensuite, le pays doit gérer quantité de petits cours d'eau où la pollution se concentre davantage que dans un fleuve à débit respectable.

Mais l'affaire tient aussi aux difficultés récurrentes du gouvernement luxembourgeois à imposer aux collectivités locales de consacrer les investissements nécessaires – au demeurant cofinancés par l'Etat –, mais pas forcément gratifiants pour les maires. Le pays a pris du retard dans les années 1990, mais a accéléré son programme de modernisation la décennie suivante, aiguillonné par les recours en manquement déposé par la Commission européenne.

SEIZE CAPITALES EUROPÉENNES PAS AUX NORMES

Deux stations d'épuration restent à agrandir, rénover, voire à reconstruire selon l'administration, tandis que Bruxelles en met six en cause. Le Luxembourg prévoit de passer à la vitesse supérieure pour en finir avec cette question d'ici à 2016. Concernant les nitrates liés aux pollutions diffuses d'origine agricole cette fois, l'administration de l'eau du Luxembourg porte ses espoirs sur le prochain gouvernement qui devrait se montrer sensible à la question et faire avancer un programme volontariste de protection des captages. C'est en effet une coalition de libéraux du Parti démocratique, de socialistes et d'écologistes de Dei Greng qui devrait succéder, dans les jours à venir, au Parti populaire chrétien-social de l'ancien premier ministre Jean-Claude Junker.

Le Luxembourg n'est de toute façon pas le seul à se débattre en Europe avec la directive sur les eaux usées urbaines résiduelles. Selon le septième rapport que la Commission a consacré à cette question en août, seize capitales sur vingt-huit n'ont toujours pas mis en place un système satisfaisant de collecte et de traitement. Même si la situation s'est améliorée dans la plupart des grandes villes de l'Union durant la période 2009-2010. L'Autriche, l'Allemagne, la Grèce et la Finlande font figure de bons élèves, à l'opposé de la Bulgarie, de la Slovénie, de l'Estonie, de la Lettonie et de Chypre.

La France elle-même est sous la menace d'astreintes se chiffrant à plusieurs dizaines de millions d'euros à cause des lacunes de quelques-unes de ses stations d'épuration, en Corse et outre-mer en particulier.

 

-2013-octobre: Chine, les huiles des égouts pour faire des repas (vidéo)

 

-2013- 14 septembre: vol de tampons sur Mulhouse

 L’homme aurait volé des plaques d’égouts pour son appartement

 Depuis une dizaine d’années, le vol des plaques d’égouts est un phénomène en plein essor. Agen, Dunkerque, Toulouse… les réseaux de vols de plaques en fonte s’activent et causent parfois de réels dommages pour les usagers et les collectivités.

 Plaque d’égout

Un tampon, pour les initiés (Crédits Zigazou76 via Flickr) 

 A l’étranger, la ville de Chicago remplace désormais un « tampon » manquant par un équivalent plastique, au moins provisoirement. Au Japon, certaines plaques sont particulièrement esthétiques et recherchées par les collectionneurs. Mais cette affaire, révélée ce mercredi, n’a rien à voir avec la spéculation sur la fonte…

 Le jeune homme, étudiant de 23 ans et habitant à Mulhouse, aurait ainsi dérobé près de 24 plaques différentes pour les installer dans son appartement de 70 m² en rez-de-chaussée. L’origine de sa lubie est étonnante : suite à l’audition des forces de l’ordre, l’homme aurait annoncé être grand fan des Tortues Ninja et aurait reconstitué un parcours d’accès à sa chambre et à sa cuisine similaire à de courtes galeries d’égouts horizontales et verticales. Se nourrissant principalement de pizzas et portant un bandana coloré, l’étudiant n’aurait pas été présent à ses examens de fin d’année. C’est un voisin qui, alerté par un bruit sourd d’objet lourd tombant au sol, aurait tenté de s’assurer que tout allait bien. Devant l’absence de réponse, des pompiers auraient alors entrepris d’entrer dans le logement. Le cataphile geek était dans sa chambre à regarder son dessin animé favori.

 Soulignons que le vol de plaques d’égout est passible de peines de prison ferme (tout comme le recel, cinq ans en cas de vol aggravé) et qu’une plaque de 50 kilos en province est évaluée à 300 euros sur le Marché illégal.

 N’essayez pas à Paris (ni ailleurs en fait), les plaques sont plus lourdes et plus surveillées…

 

 

- 2013- 24 juin 2013: Avec la future réforme des retraites, les égoutiers seront-ils condamnés à mourir au travail ?

 

-2013-Egoutiers: Aéroports de Paris:

 

Le métier L’égoutier travaille sur l’ensemble du réseau d’assainissement des sites aéroportuaires, toujours en équipe pour des raisons de sécurité. Il détecte, traite et élimine d’éventuelles pollutions. Le travail s'effectue en sous-sol dans les collecteurs et en surface pour l’entretien général du système d'écoulement des liquides. Égoutier est un métier parfois difficile en cas de montée des eaux ou des pollutions accidentelles.

Les responsabilités
Entretien du réseau d’assainissement. Visite et contrôle des collecteurs d’eaux pluviales et d’eaux usées. Prélèvement d’échantillons pour analyse. Connaissance des polluants, des normes de pollution et des méthodes de dépollution.

Les conditions de travail
Sur tout le réseau d'assainissement de la plate-forme en horaires réguliers. Il peut effectuer des astreintes en cas d'urgence.

La formation
Niveau CAP ou BEP. Une formation spécifique est dispensée par l’entreprise.

Les compétences
Bonne connaissance de la protection de l'environnement. Bonne condition physique. Aimer travailler en sous-sol et à l'extérieur par tout temps. Avoir le sens du travail en équipe.

 

-2013-LyonCapitale: Collège évacué : fausse fuite de gaz, vraie remontée d’égout

108 collégiens de Brindas ont été évacués suite à une fausse fuite de gaz ce jeudi. Il s’agissait en réalité d’une remontée d’égout.

108 élèves du collège de Brindas ont été évacués jeudi 23 mai peu avant 16h. En cause, une forte odeur évoquant une fuite de gaz.

L’ensemble des collégiens a été rassemblé à la mairie, conformément aux directives de l’établissement.

Les relevés d’air effectués par les pompiers sur le site ont rapidement écarté une fuite de gaz. S'ils n'ont pas clairement identifié l'origine de l'odeur suspecte, elle serait néanmoins due, selon les pompiers, à une remontée d'égout.

 

-2013- La Presse.tn: Gigantesque masse de graisse sortie des égouts

Grande-Bretagne — A Londres Gigantesque masse de graisse sortie des égouts

 Sans doute le plus gros «fatberg» de l’histoire britannique, soit 15 tonnes d’une matière répugnante 
LONDRES (AFP) — Un amas répugnant de 15 tonnes de graisse qui s’était formé dans les égouts d’un quartier londonien a été évacué, a annoncé hier la compagnie des eaux Thames Water, le qualifiant de «plus gros fatberg» jamais trouvé au Royaume-Uni.
Cet «iceberg de graisse», mesurant la taille d’un bus à impériale londonien, s’était aggloméré dans des canalisations situées sous une importante artère de Kingston, dans le sud-ouest de Londres.
Il a fallu dix jours pour extraire ce gigantesque bloc, constitué de graisse alimentaire et de lingettes hygiéniques, et qui menaçait, selon Thames Water, de provoquer des inondations dans les maisons et les commerces.
La compagnie avait été alertée par des résidents qui se plaignaient de voir leurs toilettes bouchées.
«Si nous avons dans le passé retiré de plus grosses quantités de graisse du sous-sol de Londres, nous n’avions jamais vu auparavant un aussi gros amas de gras obstruer nos égouts», a déclaré dans un communiqué Gordon Hailwood, chargé des égouts à Thames Water.
«Nous pensons que ce doit être le plus gros «fatberg» de l’histoire britannique», a-t-il ajouté.

Jusqu’à six semaines de travaux seront nécessaires pour réparer les dégâts causés dans les égouts, selon Thames Water.
Le bloc de graisse sera, quant à lui, recyclé: «On extrait l’eau et les graisses et huiles sont transformées en savon ou en biodiesel», a expliqué à l’AFP un porte-parole de Countyclean, l’entreprise qui a procédé à l’évacuation de l’encombrant déchet.

 

-2013- Canada: 1500 litres de diesel dans les égouts - reportage

 

-2013- Espagne. Elle jette son bébé dans les égouts

Cela s’est passé dimanche matin à Alicante, une ville du sud-est de l’Espagne. Des pompiers ont secouru un nourrisson après qu’un voisin a passé un appel pour prévenir de miaulements répétitifs provenant des descentes d’eaux usées.

 Mais il ne s’agissait pas d’un chat coincé, les miaulements étaient en réalité « les pleurs d’un nouveau-né de deux jours […] Les pompiers ont immédiatement procédé au dégagement et au sauvetage de l’enfant qui avait encore son cordon-ombilical », a expliqué une source policière.

 Les secouristes n’en n’ont pas cru leurs yeux lorsqu’ils ont découvert ce nourrisson de 2,100 kilos, bloqué dans les égouts d’un immeuble où sa mère l’avait jeté après sa naissance pour se débarrasser de lui, selon la police.

 Elle n’avait pas l’argent pour avorter

 Le bébé a été transféré dans un hôpital local «dans un état grave, avec une fracture du radius et d'autres blessures, mais sa vie n'est pas en danger», a précisé la police. «L'enfant a pu être coincé près de quarante heures dans le collecteur où débouchent les descentes collectives d'eaux usées de l'immeuble», selon la police.

 La mère, âgée de 26 ans, a été immédiatement arrêtée après le sauvetage. La jeune femme était depuis le vendredi 21 juin à l’hôpital général d’Alicante « après avoir affirmé qu'elle avait fait un avortement à son domicile», selon le communiqué.

 La jeune femme a reconnu avoir « tenté de se débarrasser du bébé en le jetant» dans l'égout, indiquant « qu'elle ne désirait pas le garder et qu'elle n'avait pas l'argent nécessaire pour avorter», a ajouté la police.

 En Chine, il y a un mois, un bébé a été retrouvé dans un conduit d'évacuation d'eau. Les sauveteurs avaient délicatement scié le tuyau pour sauver le bébé.

LaDépêche.fr

 

-2013- Les vols de plaques d’égout se multiplient en France

 Les vols de plaques d’égout se multiplient en France

 

En voyage dans une ville exotique, on se surprend à lever les yeux au ciel. Pour admirer la façade d’un immeuble, détailler un monument, repérer une gargouille ou une cariatide. Songez aussi à porter le regard vers le sol ! Il est plein d’histoires et plein d’histoire. On se penchera avec curiosité et humilité sur les plaques d’égout, qui sont autant de marques de la vie urbaine. D’une ville à l’autre, elles ne se ressemblent pas. Mieux, elles racontent la gloire, le passé, l’industrie. Elles véhiculent l’image de la ville. Au fil de mes voyages, j’en ai photographié de nombreuses, au point de réunir, comme d’autres avant moi (ici ou ici), une petite collection.

 

Ras de chaussée. Mais sur le point de rendre publique cette série, en hommage au piéton urbain, j’ai découvert, grâce à Google, que le ras de chaussée abrite une actualité mouvementée. Depuis quelques mois, en effet, ces objets, que dans le jargon de l'assainissement on appelle "tampon", font l’objet d’une étrange convoitise. On signale, un peu partout, la disparition des plaques d'égout. Généralement, l’information ne suscite pas davantage qu’un entrefilet dans un journal local, mais elle se répète. Ainsi, à Agen, deux jeunes hommes un brin éméchés ont été interpellés, non loin de la gare, après avoir dérobé une vingtaine de plaques en fonte. Les deux voleurs sont désormais sous les barreaux et seront jugés en septembre, rassure le quotidien Sud-Ouest.

 

La Dépêche relève le même phénomène à Toulouse, en indiquant que la disparition des 

plaques "aurait pu causer des dommages aux usagers de la route et notamment aux motards". A l’autre bout du pays, France 3 se fend d’un reportage à Pecquencourt (Nord), près de Douai, où 29 plaques ont été dérobées. Le maire est désespéré. Au fil de la vidéo, on comprend la motivation des voleurs : chaque pièce pourrait être revendue 300€. Ces cas ne sont pas isolés. Dans un quartier de Valence, on a subtilisé 27 objets tandis qu’à Sainte-Florine (Haute-Loire) et Brassac (Puy-de-Dôme), en plein cœur de l’Auvergne, on a découvert le vol de 32 plaques et grilles d’égout.

 

Vols de fonte. Les recherches en ligne, à l’aide des mots clef Kanaldeckel (plaque d’égout en allemand), Manhole cover (anglais), Chiusino (italien) ou Putdeksel (néerlandais) ne permettent pas de déceler l’existence d’un phénomène européen ni international. J’ai juste trouvé cet article qui signale à Senzano (Italie, province de Brescia) le vol d’objets "à la limite de ce qui est crédible", parmi lesquels "des tirelires pour enfants, des fils métalliques destinés à l’illumination publique" et des "plaques d’égout en fonte". On signalera aussi cette page, qui fait état de vols similaires en Ouzbékistan.

 50 kg. A l’instar des câbles d’alimentation en cuivre de la SNCF ou du dispositif Sytadin, ces objets intéressent pour leur composition métallique. Une fois refondu, le métal est probablement revendu illégalement, à moins que la plaque, isolée, n'aille rejoindre la cave d'un collectionneur. Du lourd. Surtout pour le voleur. Wikipédia nous apprend que les plaques pèsent autour de 50 kg, afin de supporter le passage de la circulation, tant piétonne que motorisée. Toutes les plaques ne donnent pas accès aux égouts. Les entreprises de télécommunication, les compagnies des eaux ou d’électricité placent également des ouvertures dans la chaussée. Sur ce site, on apprend par ailleurs pourquoi les plaques sont généralement rondes et pas carrées : "1) Une plaque ronde ne risque pas de tomber dans le trou alors qu’une plaque carrée pourrait tomber en diagonale. 2) Il est plus facile de transporter une plaque ronde en la faisant rouler sur le sol". On ajoutera que leur forme est pensée pour permettre le passage d’un égoutier.

 

Avant qu’elles ne soient toutes volées, n’oubliez pas de jeter un œil aux plaques, surtout au cours de vos voyages. Vous y trouverez des décorations, des armoiries, des inscriptions techniques ou pratiques, parfois le nom de l’industriel qui l’a fabriquée. En France, les noms des villes de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) où Saint-Gobain y fabrique des canalisations, ou Flers (Orne), siège de l’entreprise Queruel, ornent de nombreuses plaques. D'autres portent l'inscription Sambre-et-Meuse, du nom d'une fonderie située dans le Nord de la France.

 Si collectionner des photos des plaques vous amuse, il ne faut pas craindre de passer pour un demi-fou, accepter qu’une passante esquisse un sourire sur votre passage ou qu’un touriste vous regarde avec un air étonné. Il faut en outre s’accommoder des diverses impuretés qui varient au fil des saisons : poussière, gravillons, neige accrochée au bas relief, traces de peinture, mégots de cigarette, feuilles tombées d’un arbre, chewing-gums collés, restes de papiers gras.

 

Et puis sinon, la plaque en fonte peut aussi servir d’arme par destination.

 NB : Un site consacré aux "magnifiques plaques d’égout japonaises".

 NB2 : un lecteur attentif signale la parution, en 2006, d'un article relatant le vol de nombreuses plaques en Picardie. Trois types de motifs sont avancés : le vol de métal, la collection et le vandalisme pur et simple.

 NB 3 : sur son site, le photographe Pierre-Emmanuel Weck s'est amusé à photographier les plaques d'égout "mal remises en place", sur lesquelles les bandes blanches peintes sur la chaussée sont mal positionnées... Un amusant observatoire de l'urbain.

 

-2013-France3: Pecquencourt : 29 plaques d'égouts volées dans la nuit

Pecquencourt : 29 plaques d'égouts volées dans la nuit

 La ville de Pecquencourt (Nord), située à l'est de Douai, a subi dans la nuit de mercredi à jeudi le vol de 29 plaques d'égout, vraisemblablement recherchées pour la revente du métal. 

  • EM avec AFP
  • Publié le 21/03/2013 | 18:27, mis à jour le 22/03/2013 | 11:59
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© JeanBono Une plaque d'égoût.

Le préjudice, en cours d'évaluation, n'a pu être que constaté par les services municipaux de la ville d'environ 6.000 habitants. Des faits similaires avaient été relevés il y a quelques semaines à Lille, où une quinzaine de plaques avaient disparu, a rappelé une source policière.

"Ce matin, on a du protéger les trous avec des barrières, nous a indiqué Joël Pierrache, le maire de la commune. C'est très dangereux. Une petite partie a été changée dans la journée. Le reste le sera demain."

Le procureur de la république aurait également indiqué qu'Auberchicourt et Hornaing (communes voisines de Pecquencourt) avaient aussi été "visitées" ces derniers jours et des plaques avaient été volées. "C'est sûrement une bande organisée", conclut Joël Pierrache. 

Vol de plaques d'égoûts à Pecquencourt
Alain Méry / Bruno Espalieu
 

-2013- Mystérieuse série de vols de plaques d'égout en Auvergne

 Mystérieuse série de vols de plaques d'égout en Auvergne

 noyade kayakiste cerzat - BRIOUDE Photo

noyade kayakiste cerzat - BRIOUDE Photo

 Avec un nombre record de 32 plaques et grilles d’égout volatilisées depuis le début du mois d’avril, le Bassin minier est en alerte.

 " Je suis scandalisé ! En 36 ans de vie politique, jamais je n’ai vu cela ! ", s’exclame Jean-Marie Sabatier, premier adjoint à la mairie de Sainte-Florine.

Dangerosité extrême pour les piétons

Révolté, l’élu s’inquiète : « Ça va devenir infernal. Ces vols provoquent des trous béants dans la chaussée. C’est d’une dangerosité extrême pour les piétons, les cyclistes et les voitures. »

Loin de céder au piège d’un fatalisme stérile, le responsable local lance l’offensive : « Je ne vais pas croiser les doigts en attendant qu’un accident se produise. J’en réfère aux deux capitaines de gendarmerie d’Issoire et de Brioude, et aux deux sous-préfets. »

La disparition des quatre plaques à Sainte-Florine aurait pu demeurer anecdotique, si elle ne venait pas compléter une liste déroutante. Dans la nuit du 3 ou 4 avril, vingt-deux d’entre elles avaient été dérobées sur le parking d’un centre d’insertion pour travailleurs handicapés à Vergongheon. Auxquelles il faut ajouter six vols de regards de visite en fonte à Brassac-les-Mines, propriétés du Syndicat intercommunal d’assainissement du bassin (SIAB). Des délits aux allures de trafic organisé qui agite élus et population.

 Si la sécurité des usagers concentre l’attention de tous, le sujet du préjudice financier ne manque pas d’agacer. « Il faut compter entre 300 et 400 € pour remplacer chaque couverture », précise le président du SIAB. Une fortune pour le budget des petites communes.
Une plaque d'égout rapporterait 170 €

Puissant stimulant des voleurs : le profit de la revente de plaques. La plaque de fonte de 21,6 kg serait négociée aux alentours de 170 €. À ce tarif, la filière a trouvé ses adeptes qui n’hésitent plus à œuvrer en plein jour. Pour la brigade des gendarmes de Brioude, ce commerce illicite trouve écho auprès de « ferrailleurs peu scrupuleux, qui rachètent les grilles de fonte ». Qui ? Filière de l’Est, locaux... Aucune piste ne semble écartée. Une camionnette avec deux hommes à bord aurait été repérée par des pêcheurs...

L’affaire prend de l’ampleur et l’enquête se poursuit. 

Carole Eon-Groslier

brioude@centrefrance.com

 

-2013-Happée par la bouche d'égout inondée

| SAINT-QUENTIN |

En sortant du Cinéquai samedi soir, lorsque le déluge s'est abattu en ville, Sophie Vast a été emportée par la pression de l'eau. Elle doit son salut à son concubin qui l'a retenue.

 

 

 

 

 

Sophie Vast se souviendra très longtemps de cette soirée au Cinéquai.

 

 

 

 

 

 

L'orage, tombé samedi soir n'a pas inondé que quelques caves ici et là. Il a aussi blessé sérieusement Sophie Vast, mère d'une petite fille, au sortir du Cinéquai. Ce n'est une découverte pour personne, à chaque fois que des trombes d'eau s'abattent en ville, ce secteur du quai Gayant est envahi par les eaux car il forme une espèce de cuvette.

Quand le canal de Saint-Quentin déborde, conjugué aux fortes pluies, ça donne le résultat qu'ont connu les clients du complexe de cinéma, soit une vingtaine de centimètres d'eau. « La première chose que l'on a vue en sortant du cinéma, c'est l'eau qui stagnait au niveau des portières de voitures », se souvient Sophie Vast. Hématome de 15 cm

 Prudente malgré tout, elle quitte le complexe peu après 22 heures. « On a fait comme tout le monde, on a retiré nos chaussures pour rejoindre notre voiture », poursuit-elle. Direction, donc, le parking de la place de la Liberté. Sauf qu'il y a un obstacle de taille : l'eau qui recouvre le passage protégé.

Dessous, il y a une plaque d'égout qui s'est descellée sous la pression des eaux. Sophie Vast a chu subitement. « Mon concubin m'a retenue tout de suite par le poignet et un autre monsieur m'a tirée par le bras et un jeune étudiant en 3 e année de médecine est venu me voir parce que saignais », rapporte-t-elle.

Sur le coup, elle n'a pas ressenti la douleur. C'est lors de son transfert vers les urgences de l'hôpital que petit à petit, Sophie Vast a pris l'ampleur de la blessure. Un hématome de 15 centimètres s'est formé sur sa cuisse, la recouvrant quasi totalement.

Sa chute a nécessité également trois points de suture au tibia. Elle qui pensait retravailler dès cette semaine a dû déchanter à quelques jours de ses congés. « J'ai toujours une bosse, si l'hématome ne se résorbe pas, ce sera l'intervention chirurgicale. » Son médecin lui a prescrit onze jours d'arrêt de travail dans l'attente d'une amélioration de son état de santé.

Mais ce qui préoccupe Sophie Vast, c'est la suite. Elle est décidée à engager une procédure au civil pour réparer ses préjudices et les frais médicaux engagés. Pour cela, elle doit débourser 200 €. Le service juridique de la Ville est au parfum. « C'est un parcours du combattant, se désole-t-elle. Je ne suis pas là pour faire des histoires. Je pense à ma fille, si ça avait été elle, c'était terminé. »  GUILLAUME CARRÉ

 

-2013- La CGT vous informe

 

-2013- Sorti d'une plaque d’égout, un jet d'eau projette sa voiture en l'air

 

-2013- Les égouts déversés sur la Grande Plage de Biarritz

 

-2013- Nouvelles de France - Manifestation des égoutiers à Paris

 

-2013- Citizenside.com: Retraites : La colère des égoutiers à Paris

 

- 2013- BASTA: Avec la future réforme des retraites, les égoutiers seront-ils condamnés à mourir au travail ?

 

-2013- www.allodocteurs.fr  L'espérance de vie des égoutiers prend l'eau

 

-2013- France3: Les égoutiers n'auront plus l'obligation de se faire vacciner contre la leptospirose

 

-2013-la Voix du nord: Montigny-en-Gohelle : tombé dans une bouche d'égout, il réclame un dédommagement à Veolia

 

-2013-YOU Les égoutiers tout feu tout flamme pour protéger leur retraite

 

-2013-Le Figaro: Paris : les égoutiers s'activent pour éviter des inondations

 

-2013-LyonCapitale: La graisse des égouts de Londres éclaire les habitants

 

-2013-Le Matin.ma: L’hydrogène sulfuré, le danger vient des égouts

 

 -2013- Tunisie: Des égouts débordent à La Marsa

 

-2013-EST REPUBLICAIN (pas de lien  mais du texte)

EST REPUBLICAIN Besançon du 01.02.13 à 05h29

 Le ras-le-bol des égoutiers

 Doubs |

Condition de travail |

Conflit social |

Salaire et prestation sociale

 Le ras-le-bol des égoutiers

 Sur un effectif de quinze à Besançon, ils étaient onze à manifester. Les égoutiers en ont ras-le-bol de voir leur salaire bloqué à 1.300 € par mois, prime de salissure incluse. Mais la où cela fait le plus mal, c’est du côté des conditions de travail. « L’INRS a officiellement démontré que les égoutiers meurent 17 ans plus tôt que la moyenne nationale, 7 ans plus tôt que les ouvriers et nous n’avons même pas droit à un service médical renforcé », explique Joël Magnet. « Nous avons été sortis de la catégorie des métiers d’insalubrité. Du coup, nous ne pouvons pas partir à la retraite plus tôt alors que nous savons que nous ne parviendrons pas à cet âge. » Colère de mise, qui dépasse le secteur public. « Nos collègues du privé vivent les mêmes galères. »

 

-2013-CGT (pas de lien mais du texte)

Montreuil, le 13 Mai 2013
Madame Marylise LEBRANCHU
Ministre de la réforme de l’Etat, de la
décentralisation et de la Fonction publique
80 rue de Lille
75007 Paris

N° 121 – 13/05/2013

Madame la Ministre,

Nous souhaitons par la présente attirer votre attention sur les difficultés d’application du décret qui permet l’ouverture du droit à pension de retraite aux personnels des services des égouts.

De nombreux agents qui travaillent dans les services des égouts étaient encore récemment exclus du bénéfice du statut insalubre au prétexte qu’ils n’avaient pas effectué 800 heures de travail (17h30 par semaine), soit 50 % du temps légal de travail, dans les canalisations souterraines.

Suite à la mobilisation de ces personnels en 2012 et à plusieurs rencontres avec votre conseiller social Monsieur Xavier Lacoste, nous avons pu démontrer que cette obligation contenue dans deux délibérations votées par le conseil d’administration de la CNRACL en 1958 et en 2003 n’avaient pas de fondement juridique au regard du décret n° 50-1128 du 14 septembre 1950 régissant le droit au bénéfice de l’insalubrité pour ces agents.

Les élus du conseil d’administration de la CNRACL, ayant pris conscience de cette illégalité, ont voté lors du conseil d’administration du 14 décembre 2012 une nouvelle délibération annulant celles de 1958 et 2003 et ont décidé de réexaminer cette question lors de la commission réglementation de mars 2013.

Au cours de cette réunion, une nouvelle interprétation du décret a conduit la CNRACL à proposer des conditions d’application de l’insalubrité absolument inacceptables, conduisant à une bonification minorée à 25 % au lieu de 50 %, ce qui supprime de fait ce droit pour la plupart des égoutiers.

Le texte du décret est de notre point de vue interprété de la manière la plus défavorable.

Si en 1950 les services se nommaient services des égouts ou des réseaux souterrains, aujourd’hui ce sont des services dits d’assainissement.
Nous considérons donc que les agents doivent bénéficier d’une bonification de 50 % du temps passé dans un service d’assainissement des égouts, dont la fonction principale est le curage et l’entretien des égouts et des ouvrages d’un réseau homologué par le conseil d’administration de la CNRACL. Le temps passé dans les réseaux souterrains ne doit pas être le seul critère pour la reconnaissance de l’insalubrité, car ce n’est pas en fonction de temps passé en milieu insalubre que des intoxications ou des maladies ont été et peuvent être contractées.

Alors que la pollution s’est fortement aggravée, que la plupart des effluents nocifs transitent par les égouts, que de nouvelles maladies sont apparues, que des seringues de toutes sortes sont jetées dans les réseaux, que des rejets chargés en radioactivité ont été détectés, que les ouvrages ont été modifiés avec entre autres des bassins de rétention, que selon une étude de l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS) et du Service de Médecine du Travail de la Mairie de Paris, les égoutiers ont une espérance de vie de 17 ans inférieure à la moyenne, la législation aurait dû améliorer les conditions de départ des agents qui travaillent en milieu insalubre. Or, la loi de 2010 votée par la précédente majorité les a au contraire aggravées.

En plus des risques évoqués ci-dessus, les problèmes de sécurité sont au coeur de la profession avec de possibles montés rapides des eaux lors de précipitations extérieures pouvant provoquer des noyades. Le travail en équipe nécessite de ce fait une très forte solidarité entre les agents.

La reconnaissance de l’insalubrité doit bien se fonder sur les missions et non sur le temps d’exposition aux risques, s’agissant d’une profession qui est un des maillons les plus importants pour la salubrité de nos agglomérations.
Cette revendication fera l’objet le 6 Juin prochain d’une journée nationale d’action des personnels concernés.

Compte tenu de la légitime colère des personnels concernés, nous sollicitons par la présente une rencontre sur ce sujet, en amont de la prochaine réunion du conseil d’administration de la CNRACL les 27 et 28 juin prochains, qui doit à nouveau se prononcer sur l’interprétation du décret n° 50-1128.
Nous vous prions d’agréer Madame la Ministre l’expression de nos respectueuses salutations.

Pour la Fédération CGT des Services publics
Baptiste TALBOT,


-2013-CGT (pas de lien mais du texte)

La Fédération CGT des Services Publics et les organisations CGT des salariés intervenant dans les réseaux d’eaux résiduaires* des collectivités territoriales, des Etablissements Publics Industriels et Commerciaux, des Sociétés publiques locales et des Entreprises Privé, célèbrent la journée mondiale de l’Eau.

Ce 22 mars 2013, la CGT toute entière rappelle que l’eau est un élément essentiel à toute vie sur terre et irremplaçable à son équilibre écologique. C’est un droit de la femme et de l’homme essentiel tant dans le domaine de la vie que dans celui de la santé, du social, qu’à la mise en œuvre de tous les droits de l’homme.

Ce bien public, aussi vital que l’air, ne doit plus être soumis à la libéralisation et aux règles du marché.

L’Eau n’est pas une marchandise !

Dans ce cadre, notre revendication d’un service public national de l’eau et de l’assainissement est plus que jamais un atout primordial pour que l’eau et l’assainissement soit un droit humain effectif.

La Fédération rappelle également que le droit à la vie, à la santé et à la retraite sont également des droits humains fondamentaux.

Pourtant les égoutiers et les agents intervenant dans les réseaux d’égouts ont une espérance de vie de 17 ans inférieurs à celle de la population de référence officielle nationale, comme l’ont démontrées des études successives réalisées par l’INERIS, l’INRS, l’INSERM et le Service de Médecine du Travail de la Mairie de Paris.
Leur espérance de vie en bonne santé est tout aussi réduite, puisqu’ils ont jusqu’à 1000 fois plus de risque que le reste de la population, de contracter une maladie pouvant dégénérer et conduire à la mort prématurée, maladies non reconnue comme professionnelles.

Ces études ont certes été réalisée sur les égoutiers parisiens, mais nul ne peut douter que tous ceux qui interviennent dans des milieux identiques, évacuent les eaux usées des bassins de rétentions, traitent les eaux usées transportées par les égouts et les déchets issus de l’épuration, ainsi que ceux qui inspectent et réparent réseaux et installations, ont tous autant les mêmes risques.
C’est pourquoi la Cgt considère que le milieu insalubre ne se limite pas aux réseaux souterrains d’égouts mais à l’ensemble des réseaux d’eaux résiduaires et que c’est bien l’ensemble des salariés qui ont à y intervenir, qui y sont exposés, et cela qu’ils soient du public comme du privé.

Le 29 mai dernier, près de 1000 salariés intervenant dans les réseaux d’eaux résiduaires ont manifestés de la Tour Eiffel au ministère du travail, afin que leurs droits humains à la vie, à la santé et à la retraite soit reconnus et que leurs conditions de travail soient améliorées.
Avec force et résolution, la Fédération CGT des Services publics revendique l’octroi du régime de l’insalubrité pour tous les salariés intervenant dans les réseaux d’eaux résiduaires, qu’ils soient du public ou du privé et sous la seule condition d’avoir travaillé dix années au sein de ces réseaux, avec la restauration de l’âge d’ouverture des droits au départ en retraite à taux plein dès cinquante ans et l’attribution de trois trimestres de bonification pour chaque année travaillée dans les réseaux d’assainissement, sans limitation du nombre d’annuités de bonification.

L’eau et l’assainissement est un droit humain fondamental !

La Vie, la Santé, et la retraite sont des droits inaliénables aux salariés intervenant dans les réseaux d’eaux résiduaires !

*(engins d’hydro-curages, égouts, installations de stockage, rétention, pompage, dégrillage, dessablement, stations d’épuration, installations de traitement des graisses, des sables, des boues et des atmosphères)

 

-2012-Midi Libre: Alès Réseau d’égout fissuré : des poissons morts dans le Grabieux

 

-2012- Colombie: un enfant de 3 ans retrouvé dans les égoûts

 

-2012- Italie: des cafards géants prennent d'assaut Naples

 

-2012-Telelyonmetropole:  Nouvelle tentative de suicide au Grand Lyon STEP Assainissement

 

-2012 LyonMag: Tentatives de suicides au Grand Lyon : les syndicats mettent la pression

 

-2012- Compte rendu de la manifestation des égoutiers du 29 mai 2012 (pas de lien mais du texte)


Revendications des égoutiers et personnels travaillants dans tous les réseaux d’assainissement.

Le jour de l’action des égoutiers le 29 mai 2012 où des agents de nombreuses villes de France sont venus manifester à Paris pour la reconnaissance de l’insalubrité, une délégation a été reçue par le chef de cabinet du Ministre de la santé Monsieur Marc MEUNIER. (Voir mes précédents massages des 21 et 29 mai dernier).
Jeudi 14 juin pour la seconde fois une délégation a été reçue par le conseiller social de Marylise LEBRANCHU Ministre de la réforme de l’état de la décentralisation et de la fonction publique.
Tous les membres de la délégation ont largement exposés les raisons de l’action des égoutiers et autres personnels qui travaillent en contact avec les eaux polluées, dont le fait majeur a été la remise en cause de la reconnaissance de l’insalubrité, l’extension de ce droit pour tous et la condamnation de la loi de 2010.
Au-delà de l’extension de l’insalubrité à d’autres catégories qui pourrait éventuellement justifier la promulgation d’un nouveau décret, voici un point précis.
Actuellement de nombreux agents sont exclus du statut insalubre par les responsables des collectivités sous prétexte qu’ils ne répondent pas à la décision de la CNRACL : effectuer 50 % du temps légal de travail soit 800 heures par an dans les canalisations souterraines.
Voici donc à ce sujet un point qui doit nous interroger et sur lequel vous avez la possibilité d’intervenir au C.A. Afin d’en faire modifier la réglementation.
- C’est le décret n° 50-1128 du 14 septembre 1950 qui a fixé les critères pour le bénéfice de l’insalubrité, à savoir : L’attribution d’une bonification de 50 % du temps passé dans les services jusqu’à concurrence de 10 années.
- ce texte a été repris in extenso par le décret 65.773 du 9 septembre1965 ainsi que par le décret 2003-1306 du 26 décembre 2003.
- Dans ces décrets à aucun moment il n’est fait obligation pour les agents de passer 50 % de leur temps de travail dans les canalisations souterraines, seul la référence au 50 % concerne la bonification.
- Toutefois dans la réglementation de la caisse il est fait expressément référence à cette obligation.
1°) Se pose donc la question de savoir à quel texte la CNRACL a fait référence pour déterminer ces dispositions ou en a-t-elle elle même fixé les règles à l’époque.
La réglementation sur lequel le droit s’est appliqué semble donc erronée.
2°) Nous ne nous étions bien sur jamais interrogé sur ces problèmes car il n’y avait jamais eu jusqu’à ces dernières années de difficultés pour les agents affectés aux services des égouts.
Ces problèmes actuels proviennent d’une disposition votée par le C.A. du 28 Mars 2003.
Dans l’esprit de protéger les égoutiers pour qu’ils ne soit pas pénalisés dans leurs droits lorsqu’ils faisaient valoir leur droit à la retraite, car dans de nombreux cas sur les arrêtés de nomination et de promotion il n’était pas mentionné la catégorie C insalubre, en s’appuyant naturellement sur la réglementation de la caisse, il a été demandé à toutes les collectivités de mentionner chaque année sur un document, les noms de tous les agents bénéficiaires de l’insalubrité et le nombre d’heures passées par chacun dans les égouts, au minimum 800 heures.
Cette disposition qui devait être une protection du droit des égoutiers se retourne de fait contre eux sous des prétextes contestables.
De ce fait il parait aujourd’hui indispensable de faire sauter ce verrou des 800 heures et de revenir aux anciennes dispositions.
De plus quelques soit les arguments qui pourraient nous être opposés, le texte qui régit le statut insalubre a plus de 60 ans. Depuis cette époque le développement de la pollution s’est décuplé avec des produits rejetés en égout de toute nature et dont le plus souvent nous ne connaissons pas les composants, le rejet des hôpitaux, les nouvelles pathologies, les gaz toxiques et la configuration des réseaux d’assainissement justifient amplement que le critère de 50 % du temps passé dans les égouts doit être modifié, le fait d’être affecté dans un services des égouts sans notion de temps passé sous terre devrait justifier l’attribution aux agent du bénéfice de l’insalubrité. C’est ce qui a été demandé au conseillé Social de Madame la Ministre le 14 juin.
Pour mémoire je rappelle cette phase dite lors du C.A. du 28 mars 2003 (Nous estimons qu’il est nécessaire de réfléchir sur la notion d’insalubrité qui a évolué ces dernières années) Preuve que le problème n’est pas d’aujourd’hui.

 

-2012- CGT égouts Paris: Pleins les bottes Egoutiers un metier a risque

 

-2012-Independant : Retraite : Pénibilité au travail, les égoutiers sont remontés !

 

-2012- Europe1: Les égoutiers se battent pour leur santé

 

 -2012- LePlus: Grève des égoutiers

 

- 2012-L'Humanité : Les égoutiers contre une réforme insalubre

 

 -2012-Le monde (pas de lien mais du texte)

Égoutiers Deux ans de plus dans les égouts... Non, merci ! © Le Monde 30/05/12

(Ndlr, Dans les égouts circulent t. p. de produits -et toxiques, -et produisant des effets cocktails sur-toxiques (Comme les additifs dans l'alimentation) !

Et ils n'ont encore rien vu !

Travailler au milieu des rats et des cafards, respirer des gaz dus à la fermentation organique... et tomber malade, voire mourir prématurément. Tel est le triste lot des égoutiers, appelés par la CGT à une journée nationale d'action mardi 29 mai, pour protester contre les nouvelles règles de départ à la retraite (à 52 ans au lieu de 50) et le durcissement des conditions de reconnaissance de l'insalubrité du métier.

Une grève des éboueurs se remarque immédiatement, mais, en sous-sol, celle des égoutiers (ils sont environ un millier en France dont 250 à Paris) a bien des chances de passer inaperçue. " Sans égoutier, on vivrait comme au Moyen Age, avec les rats dans la rue ", rappelle Rudy Pahaut, secrétaire général de la CGT, premier syndicat du secteur.

" Les conditions sont dures "

Selon une étude effectuée de 2004 à 2009 par l'Inserm et le service de la médecine du travail de la Mairie de Paris, l'espérance de vie d'un égoutier est inférieure de dix-sept ans par rapport à celle d'un cadre et de sept ans comparée à celle d'un ouvrier. " Les études ont révélé la présence de nombreux carcinogènes chimiques dans l'air des égouts et on constate de nombreux cancers d'origine chimique dans la profession, souligne le docteur Claude Danglot, qui a travaillé durant trente ans dans la recherche et la médecine préventive de Paris. En m'occupant des égoutiers et des éboueurs, j'ai remarqué de nombreuses pathologies lourdes et des décès juste avant ou juste après le départ en retraite. "

Si des progrès ont été faits dans la protection des salariés - cuissardes, gants, combinaisons, casque, harnais pour les descentes, masque de fuite permettant l'évacuation en cas d'urgence, détecteur de gaz pour le H2S (l'hydrogène sulfuré) et le CO2, très présents dans les égouts - les risques restent élevés. " Les conditions sont dures, raconte M. Pahaut. On a parfois l'impression que les murs bougent, et ce sont des millions de blattes, grosses comme le pouce, qui sont accrochées. Il y a des moustiques en permanence, des dizaines de milliers de rats. Le risque vient aussi des seringues retrouvées et des produits rejetés dans les eaux usées, mais aussi des gaz dus à la fermentation des matières organiques et fécales. "

Rudy Pahaut, 35 ans, a choisi ce métier après une visite au " musée des égouts " et gagne environ 1 500 euros par mois avec les primes. Il travaille à la section de prélèvement. " On doit surveiller les rejets des hôpitaux - on a retrouvé des cyanures -, des restaurants et des pressings avec le perchloroéthylène. Même les particuliers évacuent beaucoup de produits à base de javel ou de soude caustique. " Sans oublier le CO2 des pots d'échappement qui affleurent les plaques d'égout.

La CGT s'inquiète également du transfert de nombreuses activités à la sous-traitance privée - où les salariés seraient moins protégés - et de la diminution des effectifs malgré l'augmentation des réseaux. " Nous étions un millier à Paris dans les années 1970 et nous sommes aujourd'hui moins de 250 ", indique M. Pahaut. En 1806, les égouts de Paris étaient longs de 23 kilomètres ; aujourd'hui, ils dépassent les 2 450 kilomètres.

Rémi Barroux

 

-2011-Le Figaro:  Les égouts de Paris sont entretenus par 350 hommes

 

-2011-Leparisien: Un jeune retrouvé mort dans un égout

 

-2010- Seine-Saint-Denis: Réseau d’assainissement : égouts et bassins de rétention

 

 

-2010- Ala Une: Les Métiers de la Ville

 

-2009- Chiot sauvé dans les égouts : incroyable

 

-2009-Le Nouvel Observateur: 24 enfants afghans découverts dans les égouts de Rome

 

-2009-Lyon Capitale: Lyon exclusivité : visite des égouts

 

-2007- Journal de l'environnement : Employé dans l’assainissement, un métier à risque

 

-2006-La Guinguette.com: Une visite aux égouts de Paris

 

-2006- Les égouts de Bruxelles

 

-2000-INERIS: Seuil de Toxicité Aiguë Hydrogène Sulfuré (H2S)

 

-1986- Egoutiers de Paris: EGOUTIERS 1986 Plein les bottes.avi

 

-1982: INA: Reportage à Rennes

 

-?- Cortiou, la promenade la plus TRASH